johnnie to

Der Saal war leer, die deutsche Presse wohl mehrheitlich anderswo, aber auf Didier Peron, den Kritiker von Libération ist Verlass: Er hat den neuen Film von Johnnie To gesehen, Throw Down. Sehr gefallen hat er ihm leider nicht:

Après le Terminal, il y avait une ouverture officielle bis, la présentation du Throw Down du Hongkongais prolifique Johnny To. Là encore, drôle d'ambiance. La salle était vide. To et ses acteurs, Louis Koo et Aaron Kwok, deux vedettes de la canto-pop, sont arrivés sous les maigres applaudissements et l'oeil embarrassé du directeur du festival, Marco Müller. Dans le genre humiliation, on ne pouvait rêver mieux.

D'évidence, tout le monde était parti se bâfrer au dîner de gala et, dans la Sala Grande, grand frigo solennel, avec un retard de plus d'une heure, ne restait plus que les miettes. Dégoûté, Aarron Kwok s'est carrément tiré en plein milieu du film. Il faut avouer que ce presque quarantième opus de l'auteur notamment de The Mission ou Full Time Killer n'est pas vraiment une réussite. Sur un scénario incompréhensible, les deux héros ne cessent de se mesurer en combats de judo informels. L'homo-érotisme de ces roulades koka/ippon maintient tout juste éveillé.